Une alimentation alternative
Dans le contexte de difficultés alimentaires actuelles, pourquoi ne pas essayer d’autres sources de protéines animales que le résultat de l’élevage classique de viande ? C’est aussi en variant régulièrement notre alimentation que nous faisons du bien à notre corps.
Voilà le premier pas de notre démarche !
Depuis la nuit des temps, l’homme a trouvé dans les insectes une source de nutriments considérable. Notre société occidentale l’a abandonnée contrairement au reste du monde !
Alors redécouvrons les bienfaits des insectes !
Les insectes relèvent les défis écologiques du moment
Faible empreinte carbone
Les insectes en général et les vers de farine en particulier émettent très peu de gaz à effet de serre comparé à l’élevage conventionnel (bovin, porcin, ovin), jusqu’à 100 fois moins que les vaches, par exemple.
Ils ne produisent pas de méthane, un puissant gaz à effet de serre, émis en grande quantité par les ruminants.
Très faible consommation d’eau
Quand il faut des milliers de litres d’eau pour produire 1 kg de protéines, selon les espèces, il ne faut que 1 litre d’eau pour les ténébrions.
Utilisation minimale des terres agricoles
Les vers de farine peuvent être élevés dans des fermes verticales. C’est à dire que la production se fait dans des caisses que l’on peut empiler. L’espace au sol est donc réduit, sans empiéter sur les terres cultivables. Pas besoin de pâturages ou de grandes surfaces agricoles.
Valorisation des déchets organiques
Les insectes peuvent être produits avec des sous-produits agricoles (sons de blé, fruits, légumes, …). Ce qui permet de recycler ces produits considérés aujourd’hui comme déchets.
Ce type d’organisation soutien totalement une économie circulaire à l’échelle locale, départementale ou régionale. Cela contribue à la limitation du gaspillage alimentaire et tend vers une réduction du transport d’acheminement.
Conversion alimentaire élevée
Pour grandir, les animaux ont besoin de nourriture. Si les poulets ont besoin de 2.5 kg d’aliments pour augmenter leur poids d’un seul kilo (5 kg pour les porcs et 10 kg pour les boeufs), les vers de farine n’utiliseront que 1.7 kg d’aliment. De plus ces insectes sont consommer entièrement alors que pour les autres animaux, la partie alimentaire se situe autour de 50% de l’animal vivant, selon les espèces.
Pas ou peu d’antibiotiques et produits chimiques
Les vers de farine peuvent être élever sans antibiotique ce qui réduit les risques de résistance bactérienne.
Une solution à la croissance démographique
Avec l’augmentation prévue de la population mondiale, près de 10 milliards d’ici 2050, les insectes comme les vers de farine représentent une source durable de protéines pour répondre à la demande croissante.
Sécurité alimentaire
Les élevage sont localisables partout, en campagne, en milieu urbain ou en pays aride, ce qui améliore la résilience des systèmes alimentaires.
Réduction de la pression sur les écosystèmes
Moins de déforestation, d’usage de pesticide et de monocultures nécessaires comparé à l’agriculture traditionnelle
Le Tenebrio Molitor
Pasta Nova a choisi le ténébrion meunier (Tenebrio Molitor) comme ingrédient dans ses pâtes.
Les avantages nutritionnels
Source de protéines de haute qualité
Le ver de farine est riche en protéines (55 à 70% de son poids sec) avec un bon profil en acides aminés essentiels.
Ces protéines sont réputées de bonne digestibilité (assimilation rapide).
Riche en micro-nutriments
Les composants du Ténébrion apportent du fer (contre l’anémie), du zinc (renforce le système immunitaire), du magnésium (améliore la vitalité musculaire, osseuse et nerveuse), des vitamines B12 (essentielles au système nerveux), des oméga 3 et 6 (bons pour le coeur notamment).
Teneur en fibres
La chitine, composant de l’exosquelette de la larve de ce coléoptère, peut avoir un effet prébiotique, source nutritive sous forme de fibres alimentaires, bénéfique pour le microbiote intestinal.
Attention !!! Recommandation !!!
La chitine est responsable de possible réactions allergiques chez les consommateurs souffrant d’allergies connues aux crustacés et aux produits qui en sont issus, ainsi qu’aux acariens détriticoles.